Mise A Jour
Les Grands Maîtres
 
 
SOMMAIRE:
 
 
 
 
 
 
 
 
 
HUGUES DE PAYNS
 
Premier Grand Maitre numéro 1, en 1118, fondateur.
 
Né le 9 Février 1070, en ARDECHE, à MAHUN, au château de NLAHUN, son pére, né à LANGOGNE, était surnomé "LE MAURE DE LA GARDILLE", de blason à "3 tête de Maure sur fond de sable".
 
Conseiller de BAUDOIN II, (un acte conservé aux archives de Paris datant de 1897 en fait foi), ce blason s'est perpétué dans la famille PAYEN, et suivant les villes et les époques, le nom s'est transformé en PAYEN, PAGAN, PAYAN. Il est nommé ansi par ses terres de PAYNS, en CHAMPAGNE, prés de TROYES, où ses parents s'étaient installés.
 
Simple seigneur rural, vassal du Comte de CHAMPAGNE (attestation par chartes signées de sa main en 1110-1111), il a effectué plusieurs allers et retours en TERRE SAINTE (1105-1105, puis en 1114-1115).
 
En 1118, avec 8 GentilsHommes, il fonde les FRERES DE LA MILICE DU CHRIST, ordre religieux et militaire, pour défendre la TERRE SAINTE. Ils étaient si pauvres qu'ils n'avaient qu'un cheval pour deux, symbole de leur sceau.
 
Il meurt en 1136.
ROBERT LE BOURGUIGNON
 
Grand' Maître numéro 2, en 1136.
 
Fils de RENAUD, sire de CRAON (fondateur de l'abbaye de LA ROE, en ANJOU), fiancé avec la fille et l'héritière de Jourdain ESKIVAT, seigneur de CONFOLENS et de CHABANNES, il céde sa fiancée (pour des motifs inconnus) à Guillaume de MASTA, part en PALESTINE et entre dans l'Ordre des Templiers ou il est d'abord Sénéchal (dit "Le Bourguignon"), puis Législateur du Temple. Très sensible aux légendes et à l'élégance chevaleresque, il est le premier à entretenir des relations secrètes avec les Sarrasins. GUILLAUME DE TYR atteste qu'il ne fut pas moins illustre par la pureté de ses moeurs et sa bravoure que par l'éclat ce sa naissance était d'origine angevine.
 
Il meurt en captivité, en 1147.
 
 
EVERARD DES BARRES
 
Grand'Maître numéro 3, en 1147.
 
Il entre à CLAIRVAUX, embrasse la vie monastique et envoie son abdication en PALESTINE, où il persévére dans sa nouvelle vocation, malgré les insistances des Templiers. Précepteur ou Maître de l'Ordre pour la France depuis 1143, il sauve le Roi de France vaincu par les Turcs, écrase ces derniers, et rentre avec le Roi, en France, où il mène une vie exemplaire pendant 24 ans.
 
Il meurt à ASCALON en 1173-1174
 
 
 
ROBERT

Tué à la bataille de ST JEAN D'ACRE, en 1150.
 
 
 
BERNARD DE TRAMELAI
 
Grand'Maître numéro 4, en 1151.
 
Seigneur Bourguignon, il reçoit de Louis VII, le privilège de pendre le titre de Grand Maître, (non reconnu par le Chapitre). Il fait rebâtir l'église et la ville de GAZA,
Fait captif et meurt près d'ASCALON, en 1153 avec ses Templiers.
 
ANDRE DE MONTBARD
 
D'abord Sénéchal, il est élu en 1153.
 
Oncle de Bernard de CLAIVAUX, il quitte l'Ordre et entre à CLAIRAUX en 1156.

Il est mort à CLAIRVAUX.
 
BERTRAND DE BLANQUEFORT
 
Grand'Maître numéro 5, en 1156., reconnu par Louis VII, avec la Grâce de Dieu.
 
Fils de Godefroy, Seigneur de BLANQUEFORT en GUYENNE, devient Administrateur de l'Ordre, et Grand Maître Vicaire, (de 1153 jusqu'en 1157), avec la réputation d'un religieux édifiant et d'un capitaine très versé dans l'art de la guerre. Fait prisonnier par NOUREDDIN, pendant la bataille du LAC MERON, en 1156, il est racheté au bout de 3 ans par Manuel COMMENE, Empereur de CONSTANTINOPLE. En 1166, il envoit une députation à Louis VII, pour appeler l'attention du Roi sur la TERRE SAINTE, dont les maux s'aggravent chaque jour.
Meurt en 1169.
 
 
PHILIPPE DE MILLY
 
Grand'Maître numéro 6, en 1169.
.
D'origine Syrienne, né à NAPLOUSE, originaire de PICARDIE, il abdique avant Pâques 1171, car en désaccord avec le Chapitre Général.
 
 
GEOFROY FULGERI
 
Grand'Maître en 1170, jusqu'en 1171.
 
EUDES SAINT AMENT
 
Grand Maître numéro 7, en 1171.
 
D'une illustre famille du LIMOUSIN, Odon de SAINT-CHAMANT est Maréchal, puis Bouteiller du Royaume de JERUSALEM, avant d'entrer dans l'Ordre du Temple. Il maintint les privilèges de l'Ordre contre les Rois, ce qui le fait accuser d'orgueil intraitable par ses ennemis. Vainqueur de SALADIN près de RAMA en 1176, fait captif près de SIDON en 1177, prisonnier par les Turcs en 1178: il refuse d'être échangé contre un Emir prisonnier de l'Ordre, disant : "Je ne veux point autoriser, par mon exemple, à la lâcheté de ceux de mes religieux qui se laisseraient prendre, dans la vue d'être rachetés."

Meurt après quelques mois de captivité, ou au combat du Gué de Jacob, en 1179.
 
 
 
ROBERT DU MONT
 
Grands Maître Vicaire
 
ARNAUD DE TOROGE
 
Grand'Maître numéro 8, en 1179.
 
D'abord Maître d'ARAGON, homme de coeur et d'honneur, il est contraint de signer en 1184, une paix désastreuse avec SALADIN.
 
Meurt au cours d'un voyage à VERONE, en 1184.
 
 
 
JEAN DE TERRIC
 
Grand'Maître numéro 9, en 1184.
 
D'origine inconnue, d'abord Sénéchal, sa témérité fut cause des plus grands revers: le 01 Mai 1187, il échappa (presque seul) au combat de NAZARETH, où les 500 chevaliers du Temple et de Jérusalem soutinrent tout l'effort d'une armée musulmane, commandée par le prince ALHAL, fils de SALADIN. Ce dernier le fait prisonnier le 05 Juillet 1187, à la Bataille de TIBERIADE: remis en liberté sous serment de ne jamais prendre les armes contre lui, il abdique en 1188.
 
GIRARD DE RIDERFORT
 
Grand'Maître numéro 10, en 1184-1188.
 
D'origine flamande, grand et vaillant capitaine, d'abord Sénéchal, puis Grand'Maître Vicaire, c'est un homme mystérieux, sûrement manipulé: épargné 2 fois par les musulmans, obligé de céder GAZA, désigné par SALADIN comme négociateur avec le Roi de Jérusalem, captif dans la bataille près de TIBERIADE en 1188.
 
Meurt en 1189 à la bataille près d'ÂCRE.
 
 
NICOLAUS DE THIERRY
 
Grands Maître Vicaire, en 1189.
 
 
HERMAND DE PÉRIGORD
 
Grand Maître en 1190.
 
Meurt à ANTIOCHE en 1193.
 
ROBERT DE SABLES
 
Grand'Maître numéro 11, en 1191.

Robert III, Seigneur de SABLE, qui tire son origine de l'illustre maison de CRAON, en ANJOU, était trouvère. Fait Templier devant la ville de PTOLEMAIS, élevé à la Maîtrise de l'Ordre peu après son admission, suite à sa renommée: vainqueur de SALADINavec qui il était en relation intime, commandant la flotte avec Richard Coeur de Lion, qui lui vend l'île de CHYPRE, que les Templiers refusent de garder, et qu'il donne à Guy de LUSIGNAN.

Il meurt en 1196.
 
 

GAUTHIER

Grand Maître Vicaire, en 1193-1196.
 
GILBERT ERAIL
 
Grand Maître numéro 12, en 1196.
 
Précepteur de France avant d'être élu Magnus Magister durant sa maîtrise, choisi par SALADIN pour être garant de la trêve de 5 ans. et des accords secrets avec les Sarrasins, il avait au plus haut degré l'honneur et la religion du serment, et refusa souvent de violer ses engagements avec les Sarrasins.
Meurt en 1201.
 
 
PONCE RIAULT
 
Grand Maître, en 1196, jusqu'en 1202.
 
 
PHILIPPE DE PLESSIS
 
Grand Maître numéro 13, en 1201.
 
Né aux portes d'ANGERS, dans la vieille forteresse de PLESSIE-MACE, il connait l'Ordre au cours de la troisième croisade,et avec lui les Templiers sont vainqueurs des Maures d'Espagne, mais un différent s'éléve avec les Hospitaliers (au sujet d'une terre), et c'est le commencement d'une guerre très vive entre les deux Ordres. En 1208, le pape Innocent III lui écrit une lettre très sévère sur la désobéissance des Templiers envers les évêques, et même les légats.

Meurt en 1209.
GUILLAUME DE CHARTRES
 
Grand Maître numéro 14, en 1209.
 
Fils de Nîlon III, Comte de BAR-SUR-SEINE, il prends les premiers contacts avec les hordes d'or de Gengis KHAN, qui lui envois ses émissaires, d'où une accusation de trahison par les barons occidentaux. Il assiste au siège et à la prise de DAMIETTE.

Meurt de la peste à DAMIETTE, en 1219.
 
PIERRE DE MONTAIGU
 
Grand Maître numéro 15, en 1219.
 
Fils de Milen III, Comte de BAR, il est Précepteur d'Espagne et maître d'ARAGON, et fait preuve de beaucoup de bravoure et d'habileté au siège de DAMIETTE, mais son entêtement à refuser les offres avantageuses du Sultan d'ÉGYPTE obscurcit beaucoup la gloire qu'il acquiert de cette expédition. Il prétend ne pas devoir l'obéissance à l'Empereur Frédéric II, et obtient de Rome d'être exempt de la juridiction du Patriarche de Jérusalem. Il assure les seconds contacts avec les mongols, parvenus à DAMAS, et se rends plusieurs fois en PERSE, d'où il est dit qu'il rapporte la boussole, lors d'une entrevue.
 
Il meurt en 1232-1233, en apoplexie.
 
 
ARCHENBAUDE DE BIZOLIS
 
Grand Maître, en 1223.
 
Meurt du poison en 1225.
 
 
CHRISTOPHORE DE ST MAURE
 
Grand Maître, en 1125.
 
Périt dans la bataille de SUR, en 1235.
 
 
NICOLAS DE MONTE SANCTO
 
Grand Maître, en 1236.
 
Tué à la bataille près de CESAREE, en 1239.
 
 
ARMAND DE GROSSE-PIERRE
 
Grand Maître numéro 16, en 1232.
 
D'abord maître de Pouilles, il fait face à la dissensions existant entre le Temple, les Hospitaliers et les Chevaliers Teutoniques, puis il est élu pendant la bataille de GAZA au moment où il se bat contre les Turcs aux côtés des Arabes.
Meurt à GAZA, en 1247.
 
ARMAND DE PÉRIGORD
 
Grand Maître numéro 17, en 1233.
 
Maître de la province d'ACQUITAINE, de SICILE, puis de CALABRE, il est issu de l'ancienne maison des Comtes de PERIGORD, et avant la Grande Maîtrise, il est Précepteur de SICILE et de CALABRE, puis en 1240, fait relever la forteresse de SAPHET, ruinée par les Sarrasins qui la redoutaient beaucoup. En discorde constante avec les Hospitaliers et les Teutoniques, il participe à la grande défaite de GAZA, où l'armée chrétienne est écrasée par les Corasmiens alliés aux Égyptiens, et il disparait dans une bataille contre les Kharismien.
il est tué à la bataille près du Mont THABOR en 1244 en combattant les Mongols, allié aux chrétiens d'Orient.
 
 
GUILLAUME DE ROCQUEFORT
 
Grand Maître, Vicaire.
 
 
RICHARD DE BURES
 
Grand Maître, en 1244-1247.
 
Né en PALESTINE, il fût très critiqué par les occidentaux.
 
 
GUILLAUME DE SONNAC
 
Grand Maître numéro 18, en 1247.
 
D'abord Maître du POITOU, présent à la prise de DAMIETTE, c'est un homme prudent et circonspect, très versé dans l'art militaire: Saint Louis lui confit l'avant-garde de son armée, donnant l'ordre à Robert, Comte d'ARTOIS, d'obéir à ses conseils: mais la témérité du jeune prince, méprisant les sages avis du Grand Maître, l'entraîne malgré lui dans la déroute de LA MASSOURE, où il y perds un oeil. Quelques jours après c'est DAMIETTE. Ami des émirs turcs, il avait prévu le désastre de MANSOURAH, mais il ne s'en jeta pas moins dans la bataille.
 
Il meurt en 1250, dans la bataille où Saint Louis est fait prisonnier, mais sauvé par le sacrifice des Templiers.
 
RENAUD DE VICHIERS
 
Grand Maître numéro 19, en 1250.
 
Champenois de naissance, il est successivement Précepteur de France et Grand Maréchal de l'Ordre: c'est à lui que JONVILLE s'adresse le jour où il forçe un des coffres confiés au Trésor du Temple, appartenant à un sergent du Roi. Plus ou moins contraint à participer au paiement de la rançon de Saint Louis, c'est aussi lui qui l'engage de rester en SYRIE. Frédéric II lui rend les biens qu'il avait pris au Temple durant son règne en Syrie, mais il sera destitué par le Chapitre.
 
Il meurt en 1256.
 
 
ROBERT
 
Grand Maître, en 1256, jusqu'en 1264.
 
THOMAS BERAUT
 
Grand Maître numéro 20, en 1256.
 
Plus musulman que chrétien, il parle souvent avec les Chiites, et fervents partisans de l'alliance avec les mongols, il participe à des batailles désastreuses, non seulement contre les infidèles, mais aussi contre les Hospitaliers, et il résiste au Pape, d'où son excommunication et la privation de sa charge, entreprise inouie jusqu'alors. Enfin, fait prisonnier à SAPAHAD, il aurait renié le Christ pour obtenir sa libération, et c'est à lui qu'on impute, lors du procès sous Philippe le Bel, d'avoir introduit dans l'Ordre la coutume de ce reniement.
Meurt en 1273.
 
 
ROBERT DU MONT
 
Grand Maître, en 1273, jusqu'en 1275.
 
 
 
 
GEOFFREY DE SALVAING
 
Grand Maître Vicaire, jusqu'en 1285.
 
 
GEOFFREY DE SALVAING
 
Grand Maître Vicaire, jusqu'en 1285.
 
GUILLAUME DE BEAUJEU
 
Grand Maître numéro 21, en 1273.
 
Commandeur de LA POUILLE, gouverne le Temple, le 13 mai 1273.
 
Tué sous les murs de la ville d'ÂCRE lors du siège de cette place par le Sultan d'Égypte, Kalil-Ascraf, le 5 avril 1291.
 
THIBAUD GAUDIN
 LE MOINE GAUDINI
 
Grand Maître numéro 22, en 1291.
 
D'abord religieux de l'Ordre soit Grand Commandeur, il visite toute les Commanderies de France, et doit céder SAINT-JEAN D'ÂCRE, après 45 jours de durs combats: on lui offre des conditions honorables qu'il accepte, mais qui sont aussitôt violées. Ainsi, presque tous les 500 Templiers périrent, sauf 10 d'entre eux, lui et Le Grand Maître de l'Hospital, qui s'échappent et font voile vers CHYPRE, et transferent le siège de l'Ordre à Paris. Il favorisa deux raids de Jacques de MOLAY sur TORTOSA et JERUSALEM.
Meurt vers l'an 1298.
 
JACQUES-BERNARD DE MOLAY
 
Grand Maître numéro 23, en 1295.
 
Originaire de la maison de LONGWY et de RAON du Comté de BOURGOGNE, naquit à MOLAY près de BOURGUIGNON, canton de VITREY, fils d'un simple gentilhomme, vassal du Sire de LA ROCHELLE qui le tint sur les fonts baptismaux. D'abord Maréchal, il fait abandonner la Palestine et rentre à Paris, à la demande du pape, lui-même, eut l'honneur de tenir sur les fonts baptismaux, un des fils de Philippe le Bel. On ne rapporte que des traits honorables de sa conduite en Orient: en 1299, alliés au fameux Kazan, Roi des Tartares Mogols, les Templiers écrasent les Musulmans et reprennent JERUSALEM. Mais en 1300, la ville Sainte retomba au pouvoir des Infidèles, et il refuse de fusionner son Ordre avec celui des Hospitaliers, mais doit enfin quitter la Terre Sainte et retourner à CHYPRE en 1303. En l'an 1314, le lundi après la fête de Saint Grégoire le-Grand, le 18 mars d'après Guillaume de Nangis, il est condamné par Philippe le Bel à être brûlé vif, pour n'avoir pas voulu confirmer les aveux qu'il avait faits dans les tortures, et les avoir publiquement rétractés. Il eut pour compagnon de supplice, Gui, Frère de Robert III, Dauphin d'Auvergne. Tous deux protestèrent de leur innocence en mourant.
 
 
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