Mise A Jour
Cinquième génération
 
En Juillet 1992, le fils unique de l'ainé du Benjamin, se marie à son tour avec une fille du pays du CROS : les ROBINET s'unissent aux BARANDES , et l'histoire continue.
 
SOMMAIRE:
 
 
 
 
 
 
 
   A leur tour, ils aspirent à leur intimité propre, et l'ainé du Benjamin leur concéde la partie centrale. Ils l'aménagent à leur tour aussi, avec la vison de l'époque : doublures en lambris remplacent tapisseries, retour au origines et recherche de ce passé, c'est maintenant le sens de leur génération. Le bois refait place au formica.
 
   La cheminée ne fume certe plus en continu, mais fume encore plusieurs fois dans l'année, et plus seulement aux beaux jours : la résidence d'été devient une 'résidence secondaire'. Il faut bien vivre et aller ou se trouve le travail, mais il ne faut pas oublier d'ou l'on vient.
 
 
Quand la burle souffle en ce mois de février, et que le col de la CROIX DE BAUZON est fermé par la DDE à cause de la tourmente, il ne vous reste plus qu'à faire demi-tour…à moins que de tenter le passage par la CHAVADE, pour atteindre ce haut plateau alors immaculé et vierge de toute trace de passage. S'il est alors proche de minuit, vous verrez cette burle s'arrêter après LANARCE. Sous un ciel infiniment étoilé, et par une température inférieure à -20°, alors plus de neige, plus de tourmente. La nationale N102 n'existe plus que par les grands arbres qui la délimitent : roulez donc au centre.
Puis arrive PEYREBEILLE. Une infinie ligne droite, sans âme qui vive, ou il ne faut surtout pas stopper par crainte de ne plus repartir. Enfin, le croisement de PRADELLE avec le STEVENSON à droite : une descente interminable commence, pour prendre fin à LANGOGNE. La encore, une autre alternative : s'arrêter en milieu 'civilisé', ou continuer l'aventure, une seconde partie...
 
Car rien n'est encore gagné, et dés la sortie de la ville, ce n'est plus ce haut plateau froid et dégagé, mais une longue route sinueuse, verglacées, et extrêmement dangereuse, même dans des situations normales. Plus un mot jusqu'à LUC, bifurcation à gauche, au ralentis, descente, traversée du pont et arrivée en ARDECHE. Mais ce n'est pas mieux, ni pire. Il faut simplement poursuivre. Puis LABRO et enfin HUEDOUR. A nouveau ce ciel dégagé, mais synonyme d'une température fortement négative (-18°C ?). La traversée du pont et le virage en épingle …sans commentaires. Puis la Vallée, largement dégagée malgré une hauteur de neige impressionnante, mais si fortement gelée que l'on peut rouler dessus. Surtout ne pas s'arrêter, continuer doucement, sans à-coups, comme la vie qui passe…
 
Et comme la vie qui passe, le temps arrive enfin du repos attendu. Un dernier effort pour 'ouvrir la porte'. Avec l'habitude et la confiance, tout devient sans problème. Puis les gestes routiniers. Même s'il est tard, même s'il semble faire froid, il faut chaud au cœur et la pendule est 'remontée', activée à 2 heures de ce matin. (vécu).
 
 
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