Un cours résumé sur LA BETE DU GEVAUDAN: récapitulatif chronologique des FAITS, mettant en évidence les principales dates, leur successions dans le temps.

 

Quelques dates, associées à des évenements, des mini-chroniques journalistiques recapitulatives de faits de société ... locales. 

Le 01 juillet 1764, est enterrée à SAINT-ETIENNE-DE-LUGDARES, une jeune fille, Jeanne BOULET, morte 'sans sacrements, ayant été tuée par la bête féroce', aux village des HUBACS.

 

Des attaques se succèdent, et Monsieur LAFONT, syndic de MENDE, fait venir de MONTPELLIER, les Dragons du Comte de MONCAN, commandés par le Capitaine DUHAMEL.

 

Malgré cela, le 3 Décembre 1764, l'Evêque de MENDE, Monseigneur CHOISEUL-BEAUPRE, promulgue un mandement sur la 'Bête', ou il évoque la colère divine.

 

Mais le problème persiste, si bien que le Roi promet une récompense de 6000 livres, à laquelle s'ajoute celle du diocèse de MENDE (200 livres), de VIVIERS (200 livres) , de l'Evêque de MENDE (1000 livres) et des Etats du LANGUEDOC (2000 livres).

 

Les habitants se défendent comme ils peuvent, et des récits d'exploits en témoigne, tel le jeune PORTEFAIX.

 

Malgré cela, devant le peu de résultats des Dragons, et de leurs exactions certaines, une célèbre famille de chasseurs, les DENNEVAL, arrivent en GEVAUDAN, courant Février 1765.

 

Mais c'est un échec et le Roi Louis XV envoie son Porte Arquebuse et Lieutenant des Chasses, Monsieur ANTOINE, accompagné de son fils, Antoine de BEAUTERNE.

 

Il s'installe donc avec son fils. C'est alors qu'une famille, les CHASTEL, fait parler d'elle, suite à divers différents avec les Gardes d'ANTOINE. Ceci leur vaut un emprisonnement. Durant cette période, nulle attaque de la 'Bête'.

 

Attaques et chasses se poursuite pour qu'enfin, le 21 Septembre 1765, dans les bois dit 'des CHAZES', un 'grand loup' est mis à mort. Ouvert par un chirurgien de SAUGUES, ses entrailles ne révèlent aucun restes humains.

 

Puis embaumé, il est présenté au Roi, le 1 octobre 1765. La 'bête du Gévaudan' est morte…

 

Hélas, au printemps 1766, des attaques reprennent. L'affaire étant officiellement close, plus d'action d'état, mais des initiatives personnelles : le Marquis d'APCHER chasse, à ses frais, avec les gens du pays, dont la famille CHASTEL.

 

Finalement, c'est le 19 Juin 1766, que Jean CHASTEL tue 'la Bête', par un coup de fusil et une balle bénie à la procession du 15 Août précédent.

 

L'animal abattu est décrit dans le rapport de Maître MARIN, notaire, assisté des chirurgiens de SAUGUES, les BOULANGER, père et fils.

 

Après un tour du pays, il fut présenté au Roi. Nulle récompense, l'affaire étant déjà close.