Mise A Jour

AUJOULAT des HUBACS
[Origines]
 
   Originaire de PRANLAC, fils de Louis AUJOULAT et de Marie AUJOULAT, c'est par son mariage en 1859, avec Rose BOULET, fille de Jean BOULET et de Anne CHIFFE, que Jean Pierre Louis AUJOULAT, s'installe aux HUBACS, suite à l'héritage par testament du 17 Mars 1860, de Marianne SIRVAIN, seconde épouse de Jean BOULET.
 
SOMMAIRE:
 
 
 
 
 
Lou
Roubinet
   Travaillant surtout de petit commerce, il portait à dos de mulet des boissons en barriques, pour les ouvriers qui construisaient la voie ferrée, d'ou le sobriquet de ROBINET.
 
   Leur premiére maison, aux HUBACS, est située au bas du village, mais trop petite pour loger sa famille, et il en achéte une seconde, actuelle Chaumiére Familiale.
 
   L'age venant, il quitte la Chaumiére, continu son petit commerce, puis va vivre auprés de ses enfants aux Mines de MOLIERE, laissant, selon l'usage, la propriété au fils ainé, Louis Jean Pierre AUJOULAT, qui reprends la ferme.
 
   Pus tard, il vends sa propriété à deux de ses enfants: une moitié à la Fille Rosalie AUJOULAT, et l'autre moitié au fils ainé Louis Jean Pierre AUJOULAT.
 
   Enfin, dans un age trés avancé, il viendra mourir auprés de ce fils ainé, dans cette Chaumiére des HUBACS, fruit de son travail.
 
   Cette grande famille aura donné des religieux (Soeur MARTHE et Frére CANDIDE), mais aussi des Vignerons, des Bergers, et des Mineurs, qui iront s'établir dans le Midi (BESSEGES).
   Né le 03 Août 1860, ce fils ainé se marie en 1887, donc à 27 ans, à Marie Lucie DOMERGUE, née en 1866 de Jean-Pierre DOMERGUE et Maria BRES, des FAGOUX. Une petite Marie (Anne Marie Rosalie) est enregistrée à SAINT-ETIENNE-DE-LUGDARES le 20 Janvier 1889.
 
   Puis le jeune couple s'installe à MOLIERES, ou il trouve du travail dans les Mines. C'est là que naissent deux garcons (Louis en 1890, Ernest en 1892). Mais le travail est trés dur, la vie chére, pour un couple de trois enfants, sans allocations.
 
   Ainsi, le pére veillissant, il fit place au jeune couple. Pour faire tourner la ferme, ce fils ainé, qui en détiens une moitiée, doit en louer l'autre, à sa soeur, mais l'entente est bonne. Pourtant, là encore le travail s'avére pénible, la vie rude, au rythme des naissances et des déces.
 
   La fille ainée, Anne Marie Rosalie, meurt à 22ans, en 1911. Son petit frére Emile, qui n'a que 3 ans, ne s'en souvient pas. Mais elle reste gravé dans la mémoire du cadet, Ernest, qui avait lui, dans les 19 ans.
 
   Le 15 Septembre 1924, agée seulement de 57 anspeut-être usée par tant de labeurs et forces grossesses, dont il n'en restait finalement que trois, Marie Lucie s'en est partie. Elle repose maintenant en paix à SAINT-ETIENNE-DE-LUGDARESpeût-etre auprés de ses enfants.: Quid Anne Marie Rosalie (1889), Régis (1896), Marie (1898), Jean-Pierre (1899), Régis (1901), Elie (1902), Francois (1906), Henri (1910).
 
   Finalement, sur 11 enfants mis au monde, seulement 3 survécurent assez longtemps pour donner descendances ...
   Aprés leur retour de la guerre de 14-18, les deux grands enfants se marient, et selon la traditon, l'ainé reprends la ferme, prospére à ce moment, acquiert de sa tante, au prix familial, la petite maison au bas du village, et la moitiée de la propriété. Le cadet s'établi aux Mines et les parents avec le benjamin se retirent, pour vivre de leur petit commerce. Telle était, sinon la loi, du moins la tradition.
 
   Mais aprés quelques années, il abandonne la ferme, vends au mieu possible la petite maison du bas du village, et la moité de la propriéte, ainsi que les bêtes et la récolte.
 
   Aprés la mort de la mére, le pére reprends ce qu'il reste, donc l'autre moitiée de propriété. Un peu aidé de son plus jeune fils Emile, ils ne subsisterons que par le petit commerce.
 
   Finalement, afin de rétablir l'équilibre, suite aux faveurs accordé à l'ainé, Louis, pour ses précédents achats au prix familial, le pére vendra ces restes, à ses deux autres fils, Ernest et Emile. Ainsi, les trois derniers enfants de Marie Lucie DOMERGUE, héritérent ensembles de la dôt de leur mère.
 
   Il s'en suit une longue période d'indivision, entre le pére et les deux fils Ernest et Emile, puis ces fils entre eux. La ferme transformée en 'résidence secondaire', il n'y eu plus de fermier.
 
   Et comme l'avait fait son pére avant lui, Louis Jean Pierre AUJOULAT, s'est finalement retiré auprés de ses trois enfants, à LA GRAND'COMBE, ou il mourut paisiblement.
 
 
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