|
L'orage
| |
Il faitorage: on voit l'éclair, et ensuite on entends le tonnerre. Puis on constate les effet de la
foudre, sur les arbres, les clochers, les maisons, touchants
animaux et même être humain. Rien n'est à
l'abris.
| | |
Lors de forts contrastes de
températures, il se forme des nuages de type CUMULO-NIMBUS: de puissants
courants d'air chaud, montant du sol jusqu'à plusieurs kilométres de haut, entrainent en altitude, des quantités d'eau qui se transforment
en glace, avec arrachement d'électrons, les charges positives s'accumulant au sommet du
nuage, d'où la création d'un champs électrique, qui génére une étincelle, lorqu'il dépasse les 4kV/m à 10 kV/m.
|
| | |
L'ECLAIR
Cette étincelle est toute petite à
l'intérieur du nuage, mais suffit, pendant quelques millionièmes de secondes, à déplacer desélectrons, qui
se rapprochent puis s'éloignent : un canal s'ionise, se séparant en plusieurs branches, appelées PRECURSEUR.
Lorqu'il se rapproche du sol, ce TRACEUR DESCENDANT crée une activité
électrique négative, source d'attraction, ayant pour conséquence de charger
positivement le sol.
Celui-ci peut libérer, via
certain objets, de petites étincelles de PLASMA en direction du PRECURSEUR: ce sont les TRACEURS ASCENDANTS.
Une DECHARGE DE CAPTURE est alors immédiate et rapide: un pont électrique permet un ARC DE RETOUR, avec un courant intense d'environ 10.000A, avec des extrémes de 3.000A à 300.000A.
| |
LE TONNERRE
L'éclair atteind une température de plus de 30.000°C, soit 5 fois celle
du soleil ! De ce fait, la dilatation du canal d'air forme des
ondes de surpression: c'est le coup de tonnerre.
Si l'éclair est court et
droit, un seul coup sec retentis, mais en trajet long
et ramifié, c'est un grondement sourd.
Ainsi, le tonnerre est le bruit que fait l'éclair: vous le voyez immédiatement, mais le son met environ 360m/s pour vous parvenir, et si vous comptez bien, vous saurez à quelle distance la foudre est
tombée: 1 seconde = 360 m
3 secondes = 1 km
5 secondes = 2 km
Plus l'orage est loin, plus le tonnerre est perçu comme un grondement; plus il est rapproché, plus il ressemble à un claquement
sec.
| |
LA BOULE DE FEU
Dans les régions boisées, le sol contient beaucoup de silice (sable) et du carbone. Sous l'extréme
température du coup de foudre, ces deux
éléments s'assemblent pour former du SILICIUM.
Ces mini-boules, d'un millioniéme
de centimétres, se mettent bout à bout pour donner une chaîne qui
se referme en forme de sphére, d'environ 20cm de diamétre, pleine d'air brulant.
Cette boule de feu, (sphére de silicium chauffé à
blanc), brillant comme une ampoule de 100W, ejectée du sol, se déplace ensuite à trés petite viesse: on peut la
suivre du regard.
| |
LE FEU DE SAINT ELME
En électrostatique, les charges les plus fortes, ions positifs, se concentrent sur les extrémités pointues, en émettant une lumiére
bleuâtre, accompagnée d'un son de crépitement, un bruit
d'abeilles.
Ce phénoméme
est bien connu en temps d'orage, avec les pointes et
autres croix, sous le nom de Feu de Saint ELME.
Lors de l'apparition des Feux de Saint Elme, il y a grand danger : en effet, de nombreuses charges électriques sont
présentes et le champ électrique au maximum de son
intensité ; du coup, la différence de potentiels augmente entre le nuage et l'objet : le coup de foudre est alors imminent !
|
| | |
|
|