Mise A Jour
La Bête d'ANTOINE
 
 
SOMMAIRE:
 
 
 
 
 
 
 
 
  Francois ANTOINE (dit Monsieur ANTOINE), surement accompagné de son fil cadet, Robert-Francois ANTOINE de BEAUTERNE [ htt://bdgpointcom.neuf.fr/synthese.html ] remplace les DENNEVAL, retournés en Normandie, totalement découragés.
 
   Il est 'porte arquebuse du Roi ' et 'Grand Louvetier du Royaume '. C'est le 'Lieutenant des Chasses ' de Louis XV.
 
   Accompagné de 14 gardes chasse, d'une meute de plusieurs dizaines de chiens, de limiers et de quatre grands chien de la Louveterie Royale , il organise les battues avec l'aide des cavaliers de la maréchaussée, dont la plupart gendarmes sont issus du terroir. [http://www.tao-yin.com/bete-gevaudan/battues.html].
 
   Lors de la battues du 20 Septembre 1765, avertis par ses gardes chasse, il arrive en 'grand équipage ' et'fort content de lui ', tire le fameux loup comme à la parade, à cinquantes pas, puis à dix pas, l'atteint d'abord au défaut de l'épaule, comme il se doit, puis au droit de l'œil. Le grand loup fait encore vingt cinq pas et tombe raide mort:
   La " bestio " est d'une hauteur de trente deux pouces, d'une longueur de cinq pieds sept pouces et demi, la grosseur du corps de trois pieds, le poids de cent trente livres. Tout le monde présent, et il y a de nombreux témoins, y compris les piqueurs de la Louveterie Royale, spécialistes en la matière, reconnaît un loup de très belle taille quoique de couleur assez inhabituelle. Mais Monsieur ANTOINE ergote, tergiverse, parlemente, argumente et finit par officiellement rapporter:
   "Nous déclarons par le présent procès verbal signé de notre main, n'avoir jamais vu aucun loup qui puisse se comparer à cet animal. C'est pourquoi nous avons jugé que ce pourrait bien être la bête féroce qui a fait tant de ravages "...

   Le Grand Louvetier et Porte Arquebuse du Roi ayant décrété "qu'il avait vu les étoiles à midi", chacun se mit consciencieusement à observer le ciel. Le loup se mit à ne plus du tout ressembler à un loup mais à une "bête", "oune bestio " comme on dit là bas.[http://www.tao-yin.com/bete-gevaudan/battues.html]
 
   Son loups a été présenté officiellement comme étant "LA bête du Gévaudan":
   " Celui tué le 20 septembre 1765 par ANTOINE, porte arquebuse du Roi dans le bois de POMMIERS (rive droite de l'Allier au nord-est d'AUVERS) relevant de l'abbaye royale des CHAZES."
   Antoine, envoyé personnel du Roi se devait de réussir et effectivement après avoir abattu un grand loup mâle (poids de 130 livres, long de 1,85m, haut de 86,5cm) les crimes cessent.....pour un temps.
 
   Le loup d'ANTOINE est naturalisé puis expédié à VERSAILLES à la cour. ANTOINE, prudent attend quelques temps, puis n'entendant plus parler de bête, il repart pour recevoir honneurs et récompenses." [http://perso.club-internet.fr/shoes/histoire.htm]
 
   La " bestio del Gebaudan " sera naturalisée. L'empailleur reçut des ordres très précis quant à la taille et à la forme particulière de la "bête", qui commençait par ailleurs à se décomposer, et fut donc contraint de la dépouiller afin d'étendre sa peau sur un moule. Il ne s'en étonna pas outre mesure car ce type de demande était coutumière des collectionneurs de trophées empaillés. C'est pourquoi, afin d'éviter toute contestation, les puristes méfiants préféraient présenter des "massacres ", c'est à dire le crâne de l'animal dépourvu d'artifices. [http://www.tao-yin.com/bete-gevaudan/battues.html]
 
   Le "bestio" empaillé fut présenté à Versailles ou Monsieur ANTOINE fut reçu en véritable héros. Il recevra le règlement de ses dépenses, seize mille soixante quinze francs or et trente huit centimes, somme jugée extravagante à l'époque, plus une très importante prime ainsi que des terres et des titres dont la Croix de Saint Louis. Cette "affaire " lui rapporta bon an mal an 200 000 livres de revenus. Soit plusieurs centaines de millions de francs actuels. [http://www.tao-yin.com/bete-gevaudan/battues.html]
 
   Les récompenses promises:
"6.000 livres du Roi, 400 livres des syndics de MENDE et de VIVIERS, 2.000 livres des états généraux du Languedoc, 1.000 livres de l'évêque de MENDE soit un total de 9.400 livres ... " [http://perso.club-internet.fr/shoes/histoire.htm]
 
   Ceci était une somme assez considérable pour l'époque: considérable et alléchante! Cette somme représentait la valeur de 94 chevaux du pays ou l'équivalent des primes de la destruction de 1 556 loups!  Ce qui explique que la compétition entre chasseurs était rude![http://perso.club-internet.fr/shoes/histoire.htm].
 
NOTA : Monsieur ANTOINE avait demandé 'du secours' (2 valets, 12 chiens …), en chemin le 15, arrivés le 16, et le 18 il avait envoyé ses gardes chasse PELISSIER et LACORT, ainsi que son valet LAFEUILLE, dans la foret du BOIS DES DAMES, avec des cages soigneusement recouvertes; puis le 19 ces derniers l'avertissent qu'ils ont vu 'le loup'. Curieusement, il se dit qu'un grand loup des Carpates, trés connu des Parisiens, avait disparu, début Septembre 1765, subitement de la ménagerie du Jardin des Plantes de PARIS...
 
 
 
 
 
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